THIS IS A GOOGLE TRANSLATION OF A FRENCH REVIEW. THE ORIGINAL FRENCH VERSION CAN BE FOUND BENEATH.
In recent years, zombies are everywhere so today although they affect all age groups, the fiftieth anniversary of missing toddler hugging tenderly to thrill his plush zombie course including teenagers. In the case of the latter, the adaptation of literary genres in the way they consume is also not synonymous with low quality. Take for example the Harry Potter and Hunger Games sagas, when created, were clearly aimed at teenagers and pre-teen but have hit a much wider range than that in which they seemed to have to confine readers. So it is with this hope that we discover today the first volume of Zom-B Youth zombie novels Darren Shan series.
The author is not at his first attempt and has already completed several sagas also youth whose Demonata and The Vampire's Assistant category. Zom-B is a series of 12 books, including the English publication began in 2012 and should be completed in 2015 It is once again the publishing house Panini Books and Eclipse collection offering us to discover the version French in this saga.
The plot takes place mainly in London, where people learn but mostly stunned disbelief that Ireland is hit by an epidemic that is described as "zombie" by the media and government. It is on this basis that we find a teenager nicknamed B. portrait of the typical teen problem. His family dominated by an alcoholic father, violent, xenophobic, racist and actively for a small group that would be ashamed of the most active elements of the 3rd Reich; a family where the mother beaten and can only rely on her to protect her child. B. can not get out of this straitjacket. Torn between love and hatred for his father, the inability to protect his mother and the daily fear of receiving a further correction, B. expresses his frustrations by abusing his high school classmates, applying racist precepts of his father by not addressing only those he considers foreign. B. hates his own behavior but his Manichean questions seem very trivial to him when the zombie epidemic explodes in his high school. There is only one solution to flee as far as possible before it is too late.
From the first pages of this little book has only 220, the zombies are not slow to appear. This is an opportunity for the author to ask the basis of its vision of the zombie and pick the player in its history. Like the feature film The Return of the Undead, Zombies Darren Shan gorge themselves obstinately brain of their victims. Where the author shows originality is that the zombies mysteriously select their prey, devouring some individuals are turning and the other by conventional bites to swell the ranks of the horde. The transformation is rapid and violent, the victims saw their teeth and bones grow their fingers down until their break nails.
For my part, if these changes and these zombies are somewhat saddened me at first, I eventually get used to the idea that after all it was possible to have fun with unconventional zombies. Even wake the dead that they have to face! As such, the author does not stop there and we offers a complete mythology in which a mysterious caste undead turns control the swarming mass of zombies. The presence of this organization, if it is relatively underdeveloped in this volume, remains still a point that interested me and we exchange the usual stories. I hope to learn more in the next volume.
But what pleased me most in Zom-B is ultimately the racist side of our hero, although I do not endorse in any way archaic thoughts. But Darren Shan, treats this sensitive subject very convincingly, describing very precisely the genesis of xenophobia B. and doubts that drive. B. personality is so well built and rather oscillates between the reader feelings of disgust and pity against him while his relationship with his father tremendously cements all.
Finally, it's really on the side of the style that we realize that this is a youth book. Indeed, the writing is not encumbered details and with a style far from being convoluted, the author proposes a fluid although sometimes somewhat bland reading. Nevertheless, even the most seasoned and / or older readers will be surprised to gobble up the chapters in a few hours a good sign.
Not belonging to the main target of the novel, I would have a hard time saying that I loved this first volume but, because of its style and its electrifying expeditious history, no wonder he has been so successful with younger in the original. However, I must say Zom-B clearly worth a look, if only for the unusual personality of the hero. So, I expect to find him in the next book, entitled Zom-B Underground, which I hope matures.
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Depuis quelques années, les zombies sont partout si bien qu’ils touchent aujourd’hui toutes les tranches d’âge, du cinquantenaire en manque de frisson jusqu’au bambin serrant tendrement sa peluche zombie en passant bien sûr par les adolescents. Dans le cas de ces derniers, l’adaptation de genres littéraires à leur façon de consommer n’est d’ailleurs pas synonyme de moindre qualité. Prenons par exemple les sagas Harry Potter et Hunger Games qui, lors de leur création, furent clairement destinées à un public adolescent et pré-adolescent mais qui ont touché un panel de lecteurs bien plus large que celui où elles semblaient devoir se cantonner. C’est donc avec cet espoir que nous découvrons aujourd’hui le premier tome de Zom-B, la série jeunesse de romans zombies de Darren Shan.
zom-b tome 1
L’auteur n’en est pas à son coup d’essai et il a déjà à son actif plusieurs sagas également en catégorie jeunesse dont Demonata et L’assistant du vampire. Zom-B est une série de 12 livres dont la publication anglaise a commencé en 2012 et devrait s’achever en 2015. C’est une fois de plus la maison d’édition Panini Books et sa collection Eclipse qui nous proposent de découvrir la version française de cette saga.
L’intrigue se déroule principalement à Londres, où les habitants apprennent stupéfaits mais surtout incrédules que l’Irlande est touchée par une épidémie qui est qualifiée de « zombie » par les médias et le gouvernement. C’est sur cette base que nous découvrons un adolescent surnommé B., portrait typique de l’ado à problèmes. Sa famille est dominée par un père alcoolique, violent, xénophobe, raciste et militant actif d’un groupuscule qui ferait rougir de honte les éléments les plus actifs du 3ème Reich ; une famille où la mère battue et soumise ne peut compter que sur son enfant pour la protéger. B. ne peut s’extraire de ce carcan. Déchiré entre amour et haine pour son père, l’impuissance à protéger sa mère et la peur quotidienne de recevoir une nouvelle correction, B. exprime ses frustrations en maltraitant ses camarades de lycée, appliquant les préceptes racistes de son père en ne s’attaquant qu’à ceux qu’il considère comme étrangers. B. hait son propre comportement mais ses interrogations manichéennes lui paraissent bien futiles lorsque l’épidémie zombie explose dans son lycée. Il ne reste qu’une solution fuir le plus loin possible avant qu’il ne soit trop tard.
Dès les premières pages de ce petit livre qui n’en compte que 220, les zombies ne tardent pas à faire leur apparition. C’est l’occasion pour l’auteur de nous poser les bases de sa vision du zombie et d’embarquer le lecteur dans son histoire. À l’instar du long métrage Le Retour des Mort-vivants, les zombies de Darren Shan se repaissent avec obstination du cerveau de leurs victimes. Là où l’auteur fait preuve d’originalité, c’est que les zombies sélectionnent mystérieusement leurs proies, ne dévorant que certains individus et transformant les autres, par de conventionnelles morsures, afin de grossir le rang de la horde. La transformation est rapide et violente, les victimes voyant leurs dents grandir et les os de leurs doigts s’allonger jusqu’à leurs éclater les ongles.
zom-b darren shan
Pour ma part, si ces transformations et ces zombies m’ont quelque peu chagriné au départ, j’ai fini par me faire à l’idée qu’après tout il était possible de s’amuser avec des zombies non conventionnels. Quitte à réveiller les morts autant qu’ils aient de la gueule ! À ce titre, l’auteur ne s’arrête pas là et nous propose une mythologie complète où une mystérieuse caste de morts-vivants s’avère contrôler la masse grouillante de zombies. La présence de cette organisation, si elle est assez peu développée dans ce tome, reste malgré tout un point qui m’a intéressé et nous change des histoires habituelles. J’espère donc en apprendre davantage dans le prochain tome.
Mais ce qui m’a le plus plu dans Zom-B est finalement le côté raciste de notre héros, bien que je ne cautionne d’aucune façon ses pensées archaïques. Mais, Darren Shan, traite ce sujet sensible de manière très convaincante, en décrivant très justement la genèse de la xénophobie de B. et les doutes qui l’animent. La personnalité de B. est ainsi plutôt bien construite et fait osciller le lecteur entre sentiments de dégoût et de pitié à son encontre tandis que sa relation avec son père cimente formidablement l’ensemble.
Enfin, c’est vraiment du côté du style que nous nous rendons compte qu’il s’agit d’un ouvrage jeunesse. En effet, l’écriture ne s’encombre pas de détails et, avec un style loin d’être alambiqué, l’auteur propose une lecture fluide bien que parfois quelque peu insipide. Néanmoins, même les lecteurs les plus aguerris et/ou plus âgés, se surprendront à engloutir les chapitres en quelques heures : un bon signe.
N’appartenant pas à la cible principale du roman, j’aurais beaucoup de mal à dire que j’ai adoré ce premier tome mais, de par son style expéditif et son histoire survoltée, pas étonnant qu’il ait rencontré un tel succès auprès des plus jeunes en version originale. Néanmoins, je dois dire que Zom-B mérite clairement le détour, ne serait-ce que pour la personnalité atypique du héros. J’attends donc à présent de le retrouver dans le prochain tome, intitulé Zom-B Underground, qui, je l’espère, gagnera en maturité.